Une plainte a été déposée par l’UFC-Que Choisir auprès du procureur de la République de Paris, ce vendredi, contre la société Leetchi. L’association de défense des consommateurs affirme avoir reçu de nombreux témoignages d’utilisateurs déçus et excédés par la situation.
Présentée comme "simple et rapide", la cagnotte Leetchi est devenue un cauchemar interminable pour de nombreux utilisateurs, a écrit l’UFC Que Choisir dans un communiqué. L’association de défense des consommateurs a alors déposé plainte pour pratiques commerciales trompeuses auprès du procureur de la République de Paris, ce vendredi, contre la société Leetchi. "Face à la persistance inadmissible des retards de versement de ses cagnottes en ligne, l’UFC Que Choisir dépose aujourd’hui plainte", a souligné l’association dans les colonnes de 20 Minutes.
Dans sa plainte, l’UFC Que Choisir dénonce des retards de versement, des cagnottes qui se sont envolées ou des réclamations sans réponses. Dans certains cas, la société Leetchi a réclamé des justificatifs supplémentaires sans raison apparente. Dans la foulée, les engagements d’offrir un service rapide et efficace aux utilisateurs ont volé en éclats. En effet, ils doivent attendre des semaines, voire des mois avant de pouvoir toucher leur gain contrairement au délai de 48 heures promis par la société.
L’UFC Que Choisir affirme avoir reçu de nombreux témoignages d’utilisateurs excédés par les délais de déblocage des fonds de plusieurs mois. "L’exception est en train de devenir le principe", a noté l’association. "Dans le cadre de la crise économique inédite que nous traversons, et alors que certaines personnes recourent à ce système de cagnottes pour faire face à des besoins primordiaux (soutien financier pour proches malades, collecte pour les services hospitaliers, etc.), l’impact de ces retards est particulièrement préjudiciable", a-t-elle justifié. Pour éviter les désagréments, l’UFC Que Choisir appelle les consommateurs, victimes d’importants retards dans le versement des fonds, à partager leurs problèmes sur son site d’abord. Ils sont ensuite invités à déposer plainte en cas d’échec.
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