Yonhap News/NEWSCOM/SIPA
Les associations dénoncent des lacunes de la part de la plateforme de vidéo TikTok sur la protection des mineurs.
L’UFC-Que Choisir a demandé à la Commission européenne, ce mardi 16 février, l’ouverture d’une enquête sur de "multiples infractions aux droits des utilisateurs" de TikTok. "Nous voulons des mesures efficaces pour que les mineurs ne soient pas confrontés à des vidéos inadaptées à leur âge", a expliqué Laurie Liddell, juriste à l’UFC-Que Choisir, auprès du site 20 Minutes.
L’objectif de l’association est de contraindre l’application chinoise à mettre en place des mesures concrètes à destination des plus jeunes. Cette application très populaire compte actuellement près de 100 millions d’utilisateurs.
Selon l’UFC-Que Choisir, des contenus inappropriés pour les mineurs apparaissent au cours des vidéos dans l’application. Il peut, par exemple, s’agir de vidéos contenant un langage sexuellement explicite. L’association pointe aussi du doigt des "pratiques détestables" liées au système de monnaie virtuelle de TikTok. "Les utilisateurs peuvent acheter des pièces pour envoyer des cadeaux virtuels aux créateurs de vidéos", a expliqué la juriste.
Par ailleurs, la grande partie de contenus sponsorisés n’est pas présentée comme telle sur l’application vidéo. L’UFC-Que Choisir réclame plus de transparence, notamment sur l’utilisation des données personnelles.
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