Marine Lloris s’est emparée de son compte Instagram pour raconter sa mésaventure dans une clinique à Cagnes-sur-Mer. La femme de l’ancien capitaine des Bleus évoque un refus de soin.
A travers une story sur Instagram, l’épouse d’Hugo Lloris a accusé un hôpital dans les Alpes-Maritimes de ne pas avoir voulu la soigner.
Selon son récit, elle a débarqué aux urgences de la polyclinique Saint-Jean vers minuit le 29 juin. Souffrante, la femme de l’ex-goal de l’Equipe de France était en proie à de "très sérieuse allergie qui se propageait rapidement". Malgré tout, l’établissement aurait "refusé de la soigner". Dans sa publication, Marine Lloris a expliqué que ce refus était dû au fait qu’elle n’avait pas sa carte vitale en main : "Je n’étais pas une urgence, car je n’avais pas de numéro de sécurité sociale. Pour eux, j’étais quelqu’un dont il fallait se méfier, mais pas quelqu’un qu’il fallait soigner en urgence. Pour la première fois, je ne me suis pas sentie à ma place dans mon pays, dans la ville où je suis née".
Face aux accusations de Madame Lloris, Alexandra Cittadini n’a pas tardé à réagir. La présidente et directrice générale de la clinique a tenu à rétablir l’histoire. Pour commencer, Mme Cittadini déplore l’écho donné par la presse et les réseaux sociaux concernant cet incident. La Pdg de la polynique Saint-Jean s’est livrée à nos confrères du Figaro.
"Vers minuit, il y avait déjà douze patients, dont cinq en situation instables et un dans un état critique. On a indiqué à Madame Lloris qu’elle ne pourrait pas être prise en charge immédiatement, et celle-ci n’a pas souhaité attendre. Elle est donc partie", relate-t-elle. Les propos d’Alexandra Cittadin dément formellement les dires de Marine Lloris qui décrit un refus. L’hôpital raconte un départ volontaire de la patiente.
Au sujet de l’absence de carte vitale, la numéro un de l’établissement hospitalier contredit formellement la version de la compagne de la légende des Bleus. "Ce n’est pas un problème de carte Vitale ou financier, on prend tout le monde, même les gens qui viennent en maillot de bain et sans papiers sur le moment", soutient-elle. La président de l’hôpital a également fait une remarque sur le comportement de la sœur de Marine Lloris qui l’accompagnait. Cette dernière se serait permise d’être "assez véhémente envers le personnel". La femme du gardien de but , quant à elle, avait dénoncé la posture du personnel. "Deux infirmières m’ont traité avec mépris et m’ont parlé avec arrogance", soutient-elle.