Pour une dizaine de jours, 2 000 jeunes vont expérimenter le Service national universel, une promesse de campagne d’Emmanuel Macron. Découvrez ce qui attend les participants à cette première édition.
Le Service national universel, une promesse de campagne d’Emmanuel Macron, a pour but de renforcer les liens entre les jeunes Français. Cette expérience leur permettra également de rappeler les valeurs et la devise du pays tout en leur inculquant le goût de l’engagement. Pour cette première édition, 2 000 adolescents, dont une cinquantaine en situation de handicap, débarquent. Ils resteront une dizaine de jours pour effectuer des missions de bénévolats. L’Etat prend alors en charge leurs frais de déplacement et ils seront logés dans des "centres SNU" (internats, centres de vacances, Crous etc.). Pour ce premier volet, à échelle réduite, les participants seront répartis sur treize départements. Dans les détails, il s’agit d’un par région métropolitaine en plus de la Guyane.
Avec des journées intenses au programme, ces premiers participants ne vont pas chômer. Comme relayé par Europe1, le réveil se fera à 7 heures suivi de la levée des couleurs à 8 heures. Vêtus d’un uniforme bleu marine, casquette vissée sur le crâne, les participants au Service national universel auront un emploi du temps bien chargé. Self-défense, code de la route ou conduite à tenir en cas d’attentat ou de catastrophe naturelle sont au menu. Ils devront également pratiquer des activités physiques et sportives qui leur permettront de découvrir leur environnement, comme un rallye dans le centre-ville de Cayenne, en Guyane ou un ramassage de déchets en Bretagne. Les jeunes doivent également effectuer un bilan de santé individuel ainsi qu’une évaluation de Français.
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Les quelque 2 000 jeunes sont des lycéens, des décrocheurs scolaires, des apprentis, des élèves en CAP. Ils seront encadrés par 450 formateurs, également volontaires, issus de l’Éducation nationale, des armées ou du bénévolat. Cette première phase en hébergement collectif sera suivie d’une mission d’intérêt général durant la période estivale en métropole ou pendant l’année scolaire 2019-2020.