Sur les réseaux sociaux, l’Ozempic, un antidiabétique, est devenu une ’star’ de par ses propriétés amaigrissantes. Ce mercredi 1er mars dans un communiqué commun, l’Assurance maladie et l’ANSM (Agence de sécurité du médicament) tirent la sonnette d’alarme.
L’Ozempic est vendu en France par le laboratoire Novo Nordisk depuis 2019, uniquement sur prescription médicale, et dans le traitement du diabète de type 2 insuffisamment contrôlé. "Des remontées de terrain font état d’un usage détourné chez des personnes non diabétiques dans un objectif de perte de poids", font savoir l’ANSM et l’Assurance Maladie.
Elles promettent de renforcer la surveillance du médicaùment par le suivi des données de vente et de remboursement via le système national des données de santé (SNDS), des déclarations d’effets indésirables aux centres régionaux de pharmacovigilance, et des signalements d’usage non conforme, rapporte Le Figaro.
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Selon l’ANSM, entre octobre 2021 et octobre 2022, environ 600 000 patients ont acquis un médicament de la classe des analogues du GLP-1, dont 215 000 patients pour Ozempic. Mais, parmi ces derniers, "2 185 bénéficiaires d’Ozempic peuvent être considérés comme non diabétiques selon les estimations de l’Assurance Maladie", observe l’Assurance maladie. Certains ’influenceurs’ vont même à en faire la promotion sur les réseaux sociaux.
Les autorités sanitaires préviennent aussi que l’Ozempic peut "entraîner des effets indésirables potentiellement graves, tels que des troubles gastro-intestinaux, des pancréatites ou des hypoglycémies". De son côté, le Pr Jean-Luc Faillie, en charge de la pharmacovigilance du médicament, met en garde : "si on l’utilise pour perdre quelques kilos, là le bénéfice thérapeutique est nul, c’est juste de l’esthétique alors que les risques sont toujours présents".
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