Un an après les premières annonces de Gabriel Attal en tant que ministre de l’Éducation nationale, cet ’Acte 2’ voit le jour. Voici les points essentiels à retenir.
Les groupes de besoin seront maintenus pour les élèves de 6e et 5e, selon le modèle introduit en 2024, permettant une répartition des élèves en fonction de leur niveau en mathématiques et français. Cependant, pour les 4e et 3e, cette organisation ne sera appliquée qu’une heure par semaine, en alternant entre français et mathématiques, avec des effectifs réduits pour les élèves en difficulté. Anne Genetet annonce également le doublement des effectifs pour "devoirs faits" et stages de réussite, ciblant 800 000 collégiens, rapporte Franceinfo.
Concernant le brevet, il deviendra obligatoire pour l’entrée en lycée dès 2027, affectant les élèves actuels de 5e. Ceux qui échoueront pourront rejoindre un CAP ou une prépa-seconde. En outre, l’épreuve distinguera la note d’histoire-géographie de l’EMC, et une mention spéciale valorisera les notes supérieures à 18.
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Une épreuve anticipée de mathématiques pour le bac, similaire à celle du français, sera mise en place dès juin 2026 en fin de première, comptant pour le bac 2027. Anne Genetet souhaite ainsi évaluer le niveau en mathématiques. Le coefficient et le programme de l’épreuve ne sont pas encore fixés. Les élèves qui poursuivront cette spécialité en terminale auront une seconde épreuve l’année suivante.
Pour encadrer les groupes d’élèves en difficulté, 1 000 à 1 500 professeurs supplémentaires sont nécessaires, selon l’entourage de la ministre. En parallèle, 150 conseillers d’éducation et 600 surveillants seront recrutés dès janvier dans les collèges sensibles pour renforcer la sécurité et la sérénité, essentielles pour un apprentissage efficace, précise la ministre.
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