Suite à 7 accusations d’agressions sexuelles à l’encontre de l’abbé Pierre de son vrai nom, Henri Grouès. Un rapport de la fondation Abbé Pierre et Emmaüs met en cause leur fondateur, les faits se seraient déroulés entre 1970 et 2005.
Au lendemain des accusations portées sur l’abbé Pierre certains refusent catégoriquement de croire à ses témoignages, "c’est de la "mensongerie" ça" indique un passant interrogé sur le sujet.
"Pourquoi les femmes ne l’ont pas dénoncé toute suite quand il a été accusé d’agression sexuelle ?" s’interroge une autre. D’autres sont profondément choqués par cette nouvelle comme l’explique une autre dame, "automatiquement, c’est choquant franchement ça me dépasse."
Ces accusations faites 17 ans après la mort de l’abbé Pierre font polémiques et plusieurs sont embarrassés par le sujet, "c’est un peu délicat" confie anonymement une personne. Ces accusations lancent un second débat celui de la dénonciation post-mortem.
"Je ne vais pas dire que c’est inutile, mais ça servirait à quoi de dénoncer quelqu’un qui est déjà mort, on ne pourra pas le punir ou le condamner. Quand une chose de ce genre se passe, il faut le faire dans l’immédiat que justice soit faite pour qu’il y ait des conséquences de son vivant" exprime une passante.
"Une fois qu’ils sont morts tout le monde leur tombe dessus et c’était une bonne personne plutôt, il a fait de très bonnes choses ce monsieur donc voilà moi, je trouve ça un peu dommage" explique un autre passant anonymement.
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