À quelques semaines du début des épreuves des Jeux Olympiques, Marc Guillaume lève le voile sur le cas de la Seine. Le fleuve est censé accueillir deux disciplines : le triathlon et la nage en eau libre.
Face aux journalistes de FranceInfo, le préfet de l’Île-de-France a évoqué la situation de La Seine. Selon Marc Guillaume, l’eau n’est pas encore "baignable" pour ce début du mois de juillet.
Pourtant, elle fait partie des sites qui vont recevoir des épreuves lors des Jeux Olympiques de Paris. Les JO de Paris débuteront le 26 juillet prochain.
" La Seine ne sera pas baignable dans quelques jours ", a expliqué Monsieur Guillaume tout en expliquant que " le débit de la Seine que nous avons, ce matin encore plus de 480 m3/seconde ".
Les fortes pluies de la fin du printemps ont provoqué une hausse importante du débit de la rivière, atteignant 650 m3/seconde. Ce débit assez haut a obligé le comité d’organisation à ajourner la répétition de la cérémonie d’ouverture, qui était programmée ce lundi. "Nous n’avons pas des conditions météorologiques, depuis six mois, qui sont très classiques" a fait remarquer le haut fonctionnaire.
Le préfet a tenu à préciser que l’État a quand même mis le paquet pour rendre la baignade possible dans la Seine et la Marne. Les efforts mis en place par l’Exécutif et les collectivités franciliennes dans le cadre du Plan Baignade s’élèvent à 1,4 milliard d’euros. Cependant, cet investissement ne peut pas passer outre les effets d’une météo défavorable, notamment en cas de conditions automnales ou hivernales.
La tenue des épreuves de natation en eau libre des Jeux Olympiques de Paris 2024 reste incertaine suite à l’annulation de la plupart des "test-events" d’août 2023. Le manque d’eau est la raison du report des tests.
Si la qualité de l’eau ne s’améliore pas d’ici les Jeux, les organisateurs envisagent de différer le calendrier des épreuves de natation en eau libre.