D’après le ministère de l’Intérieur, "un ressortissant tchétchène de 18 ans" a été interpellé à Saint-Etienne (Loire) le 22 mai après cet attentat "d’inspiration islamiste" visant une épreuve des JO de Paris.
Le ministère de l’Intérieur a annoncé qu’un projet d’attentat "d’inspiration islamiste" visant les épreuves de football des Jeux Olympiques de Paris 2024 a été déjoué à Saint-Etienne (Loire). L’opération a permis l’interpellation d’un ressortissant tchétchène de 18 ans le 22 mai. Le jeune homme, soupçonné de vouloir commettre un attentat, a été arrêté par les services de renseignement français. Il a été mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste et placé en détention le dimanche suivant son arrestation. Selon le parquet national antiterroriste (Pnat), le suspect était "inconnu des services" de police et n’était pas fiché S. D’après Gérald Darmanin, le suspect avait planifié une attaque contre des rassemblements de supporters autour des événements sportifs au stade Geoffroy-Guichard pendant les Jeux Olympiques. L’interpellation a également concerné le frère mineur du suspect, mais celui-ci a été rapidement écarté de toute responsabilité et n’a pas été mis en examen.
Gérald Darmanin a précisé que c’était le "50e attentat" déjoué par les forces de sécurité françaises depuis 2017. Il a également souligné l’importance des perquisitions et de l’analyse des supports informatiques du suspect pour établir ses intentions. Didier Rendu, secrétaire général adjoint du Syndicat des cadres de la sécurité intérieure CFDT, a qualifié cette tentative de "forme de jihadisme low-cost", soulignant la difficulté de repérer ce type de menace. "Face à ce type de jihadisme, il ne faut pas que la réponse sécuritaire soit low-cost", a-t-il exhorté au micro de France info. Il a insisté sur la nécessité d’une réponse sécuritaire proportionnée et a exprimé des préoccupations concernant les coupes budgétaires dans la police nationale. A l’approche des Jeux de Paris, "les moyens sont mis absolument partout", et pas seulement en Île-de-France ou sur Paris, a-t-il souligné.
Voir notre dossier sur les JO de Paris 2024