Mercredi 23 février, l’ANJ (Autorité nationale des jeux) a dévoilé un plan d’action qui a pour objectif de prévenir le jeu excessif chez les plus jeunes, notamment en encadrant la publicité par des "recommandations" et des "lignes directrices".
Isabelle Falque-Pierrotin, directrice de l’ANJ, rappelle que l’autorité administrative indépendante s’était engagée à mieux encadrer ces ‘pratiques’ au vu d’une "pression publicitaire forte et inédite des opérateurs de paris qui s’est accélérée en 2021". Après six mois, à l’issue d’une consultation ayant réuni des opérateurs de jeux d’argent, des publicitaires, des professionnels de santé, des associations de soin, des fédérations sportives, la communauté éducative et le grand public, l’ANJ a souhaité mettre en place des règles précises qui seront "pleinement opérationnelles" au mois de septembre, rapportent les médias français comme BFMTV.
"Nous allons essayer de faire en sorte que la publicité pratiquée par les opérateurs de jeux d’argent soit plus responsable et plus protectrice des populations vulnérables", a affirmé Isabelle Falque-Pierrotin sur BFM Business.
La publicité sera interdite lorsqu’"elle incite à une pratique de jeu excessive", la "banalise" ou la "valorise", d’après le décret. Pour l’ANJ cela bannit les "scènes d’excitation ou d’émotion d’une intensité disproportionnée" ou assimilant le jeu à un "exploit".
Aussi, cette publicité ne peut suggérer que jouer contribue à la réussite sociale, la réussite financière, au "succès sentimental ou sexuel", et/ou "à l’admiration des tiers". Les signes extérieurs de richesse, les produits de luxe, et/ou voyage en jet privé ou yacht seront également interdits.
La publicité ne doit pas présenter le jeu comme une option alternative au travail rémunéré, ni comme une "solution face à des difficultés personnelles". Comme cette promotion ne peut pas viser les enfants ni les adolescents, elle ne pourra pas utiliser d’activités ou d’œuvres culturelles prisées par ces jeunes.
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