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"Il est possible que nous ayons besoin à un moment donné d’une quatrième dose" de vaccin contre le covid-19. C’est ce qu’a déclaré Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, lors d’une audition au Sénat ce mercredi 8 décembre 2021.
Les plateformes de réservation d’un créneau pour l’injection d’une 3e dose de vaccin contre le coronavirus sont prises d’assaut. Le rappel est, en effet, jugé nécessaire car l’efficacité de l’antidote diminue au fil du temps. Les Français sont donc appelés à se faire administrer cette dose supplémentaire, sous peine de perdre leur pass sanitaire, afin d’endiguer au maximum les effets de la cinquième vague épidémique.
Lors d’une audition au Sénat, mercredi, le président du Conseil Scientifique a été interrogé au sujet de la vaccination, et notamment de la 3e dose. Jean-François Delfraissy a rassuré sur les effets protecteurs de ce rappel. Il a affirmé que la réponse immunitaire est démultipliée. "Il est possible que le ’boost’ de la 3e dose soit durable dans le temps, mais il est aussi possible que nous ayons besoin d’une 4e dose", a-t-il cependant indiqué. "Pour l’instant, c’est un rappel, mais peut-être qu’il en faudra un quatrième, je ne sais pas", s’est dit M. Delfraissy, rapporte BFMTV.
Le président du Conseil scientifique estime toutefois que "la vaccination ne suffira pas à endiguer cette cinquième vague". Pour limiter la propagation du virus, il plaide pour le maintien des mesures sanitaires, comme les gestes barrières et la limitation des contacts sociaux. D’après Jean-François Delfraissy, les fêtes de fin d’années pourront avoir lieu, mais "le fait de limiter le nombre de convives, de se faire un test avant, de vérifier que les plus âgés sont vaccinés… C’est du bon sens".