Les révélations ont été faites par l’ancienne compagne du logeur des terroristes des attentats du 13 novembre 2015. "Je les ai niqués une fois, je les aurai une deuxième fois", aurait déclaré Jawad Bendaoud devant son ex.
Fidèle à sa personne, Jawad Bendaoud n’a pas manqué de lancer une petite pique à l’adresse de la justice française. D’après les dires de son ancienne compagne, celui qui est considéré comme le logeur des attentats de Paris s’est vanté d’avoir pu duper les autorités judiciaires. "Je les ai niqués une fois, je les aurai une deuxième fois", aurait-il dit. Les propos font évidemment allusion à sa relaxe en février dernier. À l’époque, il avait risqué cinq ans de prison pour avoir logé les terroristes du 13 novembre. Un procès en appel sur l’affaire doit justement se tenir le mois de novembre 2018.
La phrase a été rapportée aux gendarmes par l’ex de Jawad Bendaoud quand elle a porté plainte contre lui pour menaces de morts. La plainte avait été déposée en mars 2018, avant d’être retirée quelques semaines plus tard. Dans le cadre de cette affaire, le logeur des terroristes du 13 novembre 2015 a écopé de six mois avec sursis en comparution immédiate en avril dernier.
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Face à ce pied de nez de Jawad Bendaoud à la justice française, le doute plane désormais. Et si l’homme s’était joué des juges lors de son procès en février dernier ? D’après les constatations faites par Me Didier Seban, avocat de plusieurs victimes des attentats du 13 novembre, la véritable personnalité du logeur des terroristes n’a pas encore été totalement cernée. "Je suis convaincu qu’on est passé à côté de la vérité sur cette personne. C’est un délinquant d’habitude, condamné à plusieurs reprises, notamment par la cour d’assises. Derrière un verbiage fleuri, qui a évidemment fait un peu rigoler tout le monde, se cache un vrai violent et un dissimulateur", avance l’homme de loi au micro d’’Europe 1’.
La vantardise de Jawad Bendaoud a attiré l’attention des magistrats. Ces derniers ont alors demandé à ce que ces propos soient joints au dossier du prévenu lors de son procès en appel. Des règlements de compte sont attendus.
Source : Europe 1