Si vous recherchez un jambon sans nitrites, ces agents conservateurs associés à un risque accru de cancer colorectal, il est recommandé de ne pas opter pour les produits du rayon premier prix, prévient l’association 60 millions de consommateurs.
Dans la section des jambons, la santé a un coût. Pour ceux qui ont un budget limité, il devient difficile d’éviter les jambons contenant du nitrite de sodium. Il est nécessaire de dépenser 20 % de plus (chez E. Leclerc) et même 65 % de plus (chez Auchan) pour acquérir un jambon sans nitrite d’une marque de distributeur équivalente, note 60 millions de consommateurs sur son site internet. Cette constatation confirme les préoccupations exprimées en avril par l’association Foodwatch et la Ligue contre le cancer concernant l’accentuation des inégalités "entre une population qui aura les moyens d’acheter de la charcuterie sans nitrite et des populations plus pauvres, qui, de ce fait, seront encore une fois délaissées et les plus exposées au risque de cancer".
Selon les informations de l’INRAE (Institut national de la recherche agronomique), les nitrites représentent une menace pour la santé des consommateurs. Une étude basée sur les données de la cohorte NutriNet-Santé a révélé des associations entre l’exposition aux additifs alimentaires nitrités et nitratés et un risque accru de cancer de la prostate et du sein. À noter que cette étude a également suggéré des liens entre les additifs nitrités et le risque de cancer colorectal, même si la puissance statistique n’a pas permis d’obtenir des résultats significatifs pour cette localisation de cancer en particulier, relaie Yahoo Actualités.
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Le gouvernement envisage une réduction significative des nitrites/nitrates dans la charcuterie produite en France. Bien que la diminution des nitrites dans le jambon soit programmée prochainement, une interdiction totale n’est pas actuellement envisagée. La Ligue contre le cancer persiste à réclamer l’élimination complète des nitrites en tant qu’additif alimentaire en raison de leur dangerosité, soulignant qu’avec les nouvelles normes d’hygiène, la surveillance de l’abattage, et la chaîne du froid, l’utilisation des nitrites n’est plus nécessaire.
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