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Selon les chiffres publiés ce vendredi par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), 216 700 IVG ont été enregistrées en France en 2017, dont 13 400 dans les DOM.
Les chiffres sont stables. L’année dernière, la DREES a recensé 216 700 IVG pratiquées dans toute la France. Parmi elles, les 13 400 ont été réalisées dans les départements et régions d’outre-mer. Selon le rapport de la direction, le nombre d’interruptions volontaires de la grossesse varie entre 215 000 et 230 000 depuis 2001. Cet acte médical est surtout prisé par les femmes de 20 à 24 ans à raison de 30% d’entre elles. Par ailleurs, le ratio d’avortement ou la proportion d’IVG par rapport aux nombres de naissances "vivantes" était également stable en 2017. Il atteint 0,28, soit près d’une IVG pour quatre naissances en France.
Le rapport met en avant la variété des chiffres en métropole et dans les DOM. "Que ce soit en Guadeloupe, en Martinique, à la Réunion, ou encore à Mayotte, les taux de recours à l’IVG sont systématiquement plus élevés qu’en métropole", détaille la DREES sur le récit de 20 Minutes. Rien qu’en Guyane, 33 femmes sur 1 000 ont pratiqué l’IVG en 2017, soit trois fois plus qu’en Bretagne. Dans les Pays de la Loire, le taux est de 10,2 IVG pour 1 000 femmes contre 11 pour 1000 en Bretagne. Il s’agit des deux régions avec le plus faible recours à l’IVG. En revanche, les zones les plus élevées se situent en Corse, à l’Île-de-France, et surtout dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur avec 21,4 pour 1 000.
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Au sujet de la technique d’avortement, l’IVG médicamenteuse reste la plus prisée avec 67,5 % des actes. Cette technique est utilisée jusqu’à la fin de la 5e semaine de grossesse (au maximum 7 semaines après le début des dernières règles). Jusqu’à la 12e semaine de grossesse, une intervention chirurgicale est obligatoire.