Les images des jeunes arrêtés devant un lycée de Mantes-la-Jolie (Yvelines) a choqué le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer. Il a toutefois rappelé le contexte de violence qui a provoqué cette opération.
À la suite des incidents, 146 jeunes ont été interpellés devant le lycée Saint-Exupéry de Mantes-la-Jolie jeudi. Ils ont été rassemblés dans le jardin d’un pavillon et dans une maison associative. Des images ont été diffusées dans les réseaux sociaux de dizaines de lycéens en train de s’agenouiller, mains derrière la tête. "L’image est forcément choquante. Il y a eu des images choquantes parce que nous sommes dans un climat de violence exceptionnelle. (...) Il faut faire très attention aux images découpées. Il faut savoir ce qui s’est passé avant, le contexte dans lequel elles se sont passées", a déclaré Jean-Michel Blanquer sur France Inter, confirmé par le Parisien.
Le ministre de l’Éducation nationale a rappelé qu’avant cette scène, des jeunes de plus de 20 ans, venus d’extérieurs, avaient coincé le lycée par des poubelles. Ils ont également rameuté des lycéens parfois venus d’autres départements. Ces jeunes ne se sont pas arrêtés sur ça, ils ont envahi un pavillon et ont volé des bonbonnes de gaz. "Ils ont commis des exactions, attaqué les forces de l’ordre qui ont cherché à les neutraliser et en les neutralisant, ils les ont mis contre un mur avec les images que l’on voient", a-t-il poursuivi.
Jean-Michel Blanquer a tenu à préciser que cette manière de faire n’était pas une bonne chose. Toutefois, il faut mettre les choses à leur place, car les forces de l’ordre font des prises de risques incroyables dans un moment où elles sont totalement sollicitées dans toutes la France. Ces images ont évidemment suscité l’indignation sur la toile.
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