Dans la soirée de mercredi 9 février, le Sénat a adopté une proposition de loi visant à faciliter le recours au contrôle parental sur les appareils connectés.
Le Sénat a adopté en première lecture, mercredi 9 février au soir, une proposition de loi consensuelle. Elle porte sur la facilitation du recours au contrôle parental sur les appareils connectés de leurs enfants mineurs. L’objectif est de les protéger face à la pornographie, la violence en ligne et le cyberharcèlement.
Porté par le député LREM Bruno Studer, le texte veut obliger les fabricants à inclure un contrôle parental gratuit et facile d’utilisation. Comme le relate Le Figaro, l’activation du contrôle facile d’utilisation un choix des parents.
"Ce texte encouragera les parents à utiliser le contrôle parental, car aujourd’hui 57 % ne l’utilisent pas, près d’un tiers ne le connaissent même pas et un quart le trouvent trop complexe", a indiqué le secrétaire d’État chargé de l’Enfance et des Familles Adrien Taquet.
Les sénateurs ont apporté de nombreuses modifications au texte dans le but d’élargir le périmètre des services et contenus que les parents pourront contrôler. Ils ont aussi interdit l’exploitation commerciale des données liées au contrôle parental. "Les dispositifs de contrôle devront être aisément accessibles et compréhensibles", ont-ils précisé.
Jeudi prochain, les députés et les sénateurs devront se réunir en commission mixte paritaire pour s’accorder sur une version commune de ce texte. Dans le cas d’un échec, l’Assemblée nationale aurait le dernier mot.
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