Lors de son passage dans l’émission Quotidien dans la soirée du mardi 5 septembre, la députée EELV Sandrine Rousseau a exprimé des regrets concernant le fait que ces jeunes filles qui souhaitent porter l’abaya se retrouvent confrontées à un "rouleau compresseur" sans soutien.
Sandrine Rousseau, députée EELV, a sévèrement remis en question les conditions de la rentrée pour les jeunes filles souhaitant porter cet habit. "Il y a eu une machine de broyage de ces adolescentes, médiatique mais pas que", a déploré l’écologiste. Sandrine Rousseau a étayé son argumentation en se basant sur les chiffres avancés par le ministre de l’Éducation nationale mardi matin. En effet, Gabriel Attal a révélé sur BFMTV que 298 élèves ont fait leur rentrée lundi en portant l’abaya dans leurs établissements scolaires, parmi lesquels 67 ont refusé de l’enlever.
"Ce n’est pas un sujet fondamental pour notre système d’éducation", a critiqué l’élue de Paris. Dans des propos retranscrits par Le Figaro, elle a ajouté : "je ne sais pas si on se rend compte de la machine complète de l’Éducation nationale, une machine énorme, une machine médiatique, une machine ministérielle qui se met en branle pour 298 élèves sur 12 millions". Elle a déploré le "rouleau compresseur" sévissant contre ces élèves "laissées" seules.
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Dans le même entretien Sandrine Rousseau explique insiste sur le fait qu’elle mène une bataille politique profonde en ce qui concerne les valeurs qu’ils défendent. Elle se demande comment l’école peut être un lieu accueillant pour tous, en valorisant les différences et en offrant à chacun une véritable opportunité de développement.
Selon la députée, l’école n’accomplit plus cette mission et cherche maintenant un prétexte avec cette affaire de l’abaya.
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« Je ne sais pas si on se rend compte de la machine médiatique et ministérielle qui se met en branle pour 298 élèves. C’est un rouleau compresseur. Ce sont des adolescentes, on n’a pas entendu leur voix » s’indigne @sandrousseau au sujet des #abayas ⬇️#Quotidien pic.twitter.com/o0NU0fU0HP
— Quotidien (@Qofficiel) September 5, 2023