Selon l’Insee, cette stabilité résulte des "revalorisations successives du salaire minimum" et de la "revalorisation anticipée des retraites de base au 1er juillet 2022".
En 2022, le taux de pauvreté s’est élevé à 14,4% de la population en France métropolitaine, selon l’indicateur annuel de l’Insee publié jeudi 11 juillet.
Ce pourcentage montre un niveau quasi stable par rapport à 2021, mais qui reste élevé, rapporte BFMTV.
Au total, 9,1 millions de personnes se trouvaient en situation de pauvreté monétaire. Elles ont perçu des revenus mensuels inférieurs au seuil de pauvreté, fixé à 60% du revenu médian, soit 1 216 euros pour une personne seule, a précisé l’institut de la statistique.
Cette stabilité du taux de pauvreté est due notamment aux "revalorisations successives du salaire minimum" et de la "revalorisation anticipée des retraites de base au 1er juillet 2022", selon toujours l’Insee. Les mesures ciblées sur les ménages les plus modestes ont également un effet de baisse de l’ordre de 0,3 point de pourcentage. Entre autres, on peut citer la prime exceptionnelle de rentrée ainsi que la revalorisation de l’ASF (Allocation de soutien familial). Ainsi, les effets à la hausse de la diminution des aides au logement sur le taux de pauvreté ont été compensés.
Dans le détail, le taux de pauvreté des salariés a reculé de 0,2 point, à 6,1%, notamment à cause des revalorisations du Smic et de l’augmentation du taux d’emploi. Par contre, avec 35,3%, +0,2 point, celui des chômeurs a légèrement progressé, "même s’il reste inférieur à son niveau précédant la crise sanitaire". Pour les retraités, ce taux a reculé à 10,8% (-0,1 point). Cette baisse résulte surtout de la revalorisation anticipée (+4%) au 1er juillet de l’allocation de solidarité aux personnes âgées.
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