Le parquet de Paris a retenu le caractère raciste parmi les chefs d’accusation, après l’attaque à l’arme blanche de deux femmes au pied de la Tour Eiffel dimanche 18 octobre.
La justice française n’est pas restée indifférente à la suite de l’agression au couteau de deux femmes voilées au pied de la Tour Eiffel à Paris, le week-end passé. Mercredi 21 octobre, le parquet a ouvert une information judiciaire pour violences volontaires avec arme, en réunion et à caractère raciste.
Deux personnes ont été placées en garde à vue au commissariat du 7e arrondissement de Paris, mardi. Elles ont été mises en examen le lendemain, selon des sources judiciaires. L’une a été ensuite placée sous contrôle judiciaire, et l’autre en détention provisoire.
Le drame est survenu après une altercation partie de la présence jugée menaçante d’un chien, selon les déclarations de l’une des victimes. Une vidéo largement relayée sur les réseaux sociaux permet d’entendre des cris lors des échanges. Les internautes ont qualifié l’agression d’islamophobe.
Le parquet de Paris avait d’abord ouvert une enquête pour "tentative d’homicide volontaire", mais à l’issue des gardes à vue, les faits ont été requalifiés en "violences volontaires".