Pour aider les Français à faire face à l’inflation, le gouvernement a décidé de "maintenir un système de bouclier en 2023". Le ministre délégué au Budget, Gabriel Attal, l’a affirmé sur France Inter ce samedi 3 septembre.
Le gouvernement avait mis en place le bouclier tarifaire afin d’aider les Français à faire face à l’inflation. Ce système consistait en plusieurs mesures, comme le gel des tarifs réglementés du gaz, de l’électricité ou la remise sur le prix des carburants à la pompe. Bref, l’objectif est de contenir les factures des ménages et des entreprises dans le pays. Entre le deuxième trimestre de 2021 et celui de 2022, la facture de l’énergie des foyers dans l’Hexagone s’est alourdie de 28 %, en cumulant la hausse des tarifs de l’électricité, du gaz et du pétrole, rapporte Le Monde.
Le bouclier tarifaire a bien joué son rôle d’amortisseur de l’inflation. Invité sur le plateau de France Inter ce samedi, le ministre délégué au Budget l’a confirmé. Gabriel Attal a expliqué que "si le gouvernement n’avait pas pris ces mesures, on aurait trois points d’inflation en plus". "Il y a eu en 2022, une augmentation bloquée à 4 % des prix de l’électricité. Ils auraient dû augmenter de 40 %", a-t-il ajouté.
L’exécutif multiplie les déclarations pour tenter de rassurer les Français face à l’inflation, et particulièrement à la hausse des prix de l’énergie. Dans ce cadre, Gabriel Attal a annoncé "maintenir un système de bouclier en 2023". "Nous bloquerons, là aussi, à un certain niveau d’augmentation", a affirmé le ministre, sans donner des précisions sur ce niveau. Il a juste assuré que "les arbitrages sont en cours" et "doivent être rendus dans les prochains jours". Le gouvernement veut "continuer à protéger les Français et leur pouvoir d’achat".