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La revue de santé The Lancet a publié les résultats d’une étude sur l’inefficacité de l’hydroxychloroquine.
Une étude a été faite sur plus de 96 000 personnes concernant le le coronavirus. Publiés dans la revue de santé The Lancet, les résultats ont montré l’inefficacité et les risques de certains traitements de la Covid-19, dont l’hydroxychloroquine (HCQ).
Samedi 23 mai, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé saisir le Haut conseil de la santé publique (HCSP). Cette décision a été prise après la diffusion de l’inefficacité de ce médicament. "J’ai saisi le HCSP pour qu’il l’analyse et me propose sous 48 heures une révision des règles dérogatoires de prescription", a écrit le ministre, sur Twitter.
Depuis la propagation de la Covid-19 dans le monde, l’hydroxychloroquine est au cœur d’une controverse sur ses effets contre le coronavirus, rapporte le journal Le Figaro. En France, en dehors des essais cliniques, l’usage de ce traitement de paludisme est seulement et uniquement fait pour les cas graves, à l’hôpital. D’ailleurs, il devrait être administré sur décision collégiale des médecins.
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En revanche, aux Etats-Unis, Donald Trump a révélé qu’il prenait ce médicament à titre préventif. Il a même encouragé les autres dirigeants à appliquer cette méthode. Pourtant, le produit est lié à un risque accru de décès et d’anomalie du rythme cardiaque chez les malades hospitalisés, selon une nouvelle étude dans The Lancet.
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