Incendie de Notre-Dame de Paris : où en est l’enquête ?

LINFO.RE – créé le 17.04.2019 à 06h00 – mis à jour le 17.04.2019 à 07h02 - La rédaction

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Les enquêteurs travaillent d’arrache-pied afin de rassembler les informations pour comprendre l’origine de l’incendie de Notre-Dame de Paris. Pour le moment, ils ont privilégié la piste accidentelle "en raison d’un chantier en cours sur le toit de la cathédrale". Les auditions se poursuivront ce mercredi 17 avril.

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Selon les informations de RTL, l’enquête concernant l’incendie de Notre-Dame de Paris a été remise entre les mains de la police judiciaire parisienne. Pour l’heure, les enquêteurs se penchent sur la toiture de la cathédrale. Le feu provenait de cet emplacement détruisant une fraction du monument.

La piste d’un départ de feu accidentel, en lien avec les travaux, est privilégiée selon le procureur de Paris, Rémy Heitz. Cinq entreprises intervenaient sur le site et une quinzaine d’ouvriers étaient présents lundi. Ils sont déjà passés un à un à l’audition.

Suivant les résultats des interrogations, l’alarme incendie se serait déclenchée après l’heure de départ de tous les ouvriers à 18h20. Ce n’est qu’avec la deuxième alerte, déclenchée à 18h45, que le feu a été constaté au niveau de la charpente. Entre-temps, l’église avait été évacuée puisqu’une messe avait débuté peu avant.

Une quarantaine d’enquêteurs de la brigade criminelle de la police judiciaire sont mobilisés, ainsi qu’une dizaine de membres de l’identité judiciaire (la police technique et scientifique), et des employés du laboratoire central de la préfecture de police. Dans la nuit de lundi à mardi, ils ont auditionné une dizaine de personnes, a appris franceinfo. Une vingtaine d’auditions étaient également déjà prévues mardi 16 avril. Les auditions se poursuivront mercredi, a annoncé le parquet de Paris.

"Grâce à des prélèvements, des constatations sur les lieux du sinistre, mais aussi des reconstitutions en laboratoire, l’équipe compte bien déterminer l’origine du feu tout comme son mode de développement. Pour ce faire, il faudra fouiller l’ensemble des débris", a souligné le directeur de la de la police scientifique Christophe Pezron.