Près de dix jours après l’incendie de l’usine chimique Lubrizol à Rouen, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a révélé les premiers résultats très rassurants.
Invitée sur LCI, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a parlé des conséquences de l’incendie de l’usine chimique Lubrizol à Rouen. Dimanche 6 octobre, elle a annoncé que les analyses effectuées permettent d’être optimistes sur la levée des restrictions sur l’alimentation. Après cet incendie, la récolte des fruits et légumes a été interdite dans une centaine de communes en Normandie et dans les Hauts-de-France. Comme le rapporte le journal Le Figaro, la ministre a indiqué que les résultats des examens, sur une éventuelle contamination des produits alimentaires par des dioxines, sont "très rassurants". "Nous avons les premiers résultats qui sont très rassurants sur la dioxine, sur les fourrages, les légumes, les fruits et dans le lait", a-t-elle souligné.
Agnès Buzyn a toutefois souligné que des prélèvements complémentaires sont attendus. Ces derniers sont nécessaires pour vérifier que les prélèvements restent toujours en dessous des seuils reconnus comme ceux de l’environnement normal, après une semaine d’accumulation. "Si c’est le cas, nous pourrons lever toutes les restrictions sur l’alimentation dans la zone qui a été touchée par les fumées et les retombées des fumées de l’incendie", a-t-elle affirmé.
Par ailleurs, la ministre a poursuivi qu’il n’y a aucun risque lié à l’amiante en dehors du site industriel et que les hydrocarbures n’étaient présents qu’à l’état de "traces" dans les prélèvements réalisés. "Rien de plus" que la pollution normale à Rouen, a-t-elle martelé.
Durant son passage, elle a aussi affirmé que l’entreprise voisine du site de Lubrizol, Normandie Logistique, a été aussi, partiellement, incendiée. Pourtant, aucune précision n’a été apportée sur la nature des produits qui avaient brûlé parmi les 9 050 tonnes stockées avant le sinistre. "Cela n’est pas un site Seveso classé haut", a-t-elle remarqué. Il est cependant nécessaire de connaître exactement le type de produits qui a été concerné par l’incendie pour savoir si des "prélèvements supplémentaires" doivent être réalisés.
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