Le ministre délégué de la Santé, Frédéric Valletoux, a annoncé les hausses des tarifs dans les établissements publics et privés mardi 26 mars.
Pour cette année 2024, les tarifs des hôpitaux publics et privés non lucratifs vont connaître une hausse de 4,3%. Ce pourcentage sera de 0,3% pour les établissements appartenant au secteur privé lucratif.
Le ministre délégué à la Santé, Frédéric Valletoux, a annoncé ces augmentations mardi 26 mars soir dans un entretien paru sur le site des Echos. "On a connu il y a une dizaine d’années des tarifs en diminution, là ils augmentent, avec environ +4,3 % pour les établissements publics et privés non lucratifs et +0,3 % pour le secteur privé lucratif", a-t-il déclaré. Selon ses dires, le budget 2024 prévoit 105,6 milliards pour les établissements de santé, contre 102,5 milliards l’an dernier.
En réponse, le ministre a signifié que ces dernières années, le secteur privé a connu une forte dynamique. Ainsi, ses tarifs augmentent moins vite, car la régulation de ces prix dépend aussi des volumes d’activité. "La croissance de l’activité du privé est forte et va logiquement soutenir les résultats financiers des établissements privés", a-t-il expliqué.
Toutefois, il a rappelé que le secteur privé a bénéficié d’une partie de l’aide exceptionnelle de 500 millions, débloquée en début d’année par le gouvernement pour accompagner les établissements face à leurs besoins de trésorerie.
Outre cette hausse, le ministère a aussi prévu un soutien spécifique pour "des segments auxquels nous souhaitons accorder une priorité" comme la médecine générale, la pédiatrie, les greffes, la maternité ou encore les soins palliatifs.
Pour rappel, le gouvernement a fait voter une augmentation des dépenses de l’Assurance maladie de 3,2% (loi de financement de la sécurité sociale). Ce chiffre est largement insuffisant pour couvrir les hausses tarifaires de près de 10%, dont les hôpitaux publics et privés estiment avoir besoin.
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