Neuf syndicats et collectifs prévoient d’organiser au moins 50 rassemblements ce mardi pour relancer le mouvement social dans les centres hospitaliers.
Plusieurs revendications sont à l’affiche, mais la principale requête est la hausse de salaire et d’effectifs sans attendre le résultat de la "mission flash" commandée par Emmanuel Macron. En effet, à cause d’un manque considérable de soignants, au moins 120 services ont dû limiter leur activité ou s’y préparent, selon un décompte fin mai de l’association Samu-Urgences de France. En pleine crise des urgences et à quelques jours des législatives, une journée de mobilisation est prévue dans les hôpitaux ce mardi. Neuf syndicats et collectifs hospitaliers prévoient alors des rassemblements dans une cinquantaine de villes.
D’après BFMTV, les manifestants devront se réunir devant le ministère de la Santé à partir de 13H30. La plupart des actions seront menées devant les hôpitaux, comme c’est le cas à Grenoble, Marseille, Nantes et Toulouse. Des mouvements de grève seront également organisés dans de plus petites localités comme Aurillac, Épernay ou Cherbourg, où le chef de l’Etat Emmanuel Macron s’est rendu la semaine dernière pour annoncer une "mission flash" sur les services d’urgences. "On s’attend à un mois de juillet particulièrement difficile et un mois d’août horrible" et "cette mission flash, c’est un peu une insulte pour nous", a lâché Pierre Schwob-Tellier, du collectif Inter-Urgences, lors d’une conférence de presse jeudi.
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