Trois syndicats de médecins décident de faire appel à une « journée de grève et d’action le 4 juillet ». Ils veulent alerter sur la situation à l’hôpital qui « n’a jamais été aussi grave ». Ces associations demandent aussi « la reprise immédiate des négociations » avec le ministère de François Braun
La tension reste vive dans les établissements hospitaliers. Les prochains débats à l’Assemblée Nationale concernant une proposition de loi sur la santé risquent d’être enflammés. Ce texte vise à à améliorer l’accès aux soins par l’engagement territorial des professionnels de santé. Il inclut la permanence des soins obligatoire pour tous, adhésion obligatoire à une CPTS, interdiction de faire de l’intérim en début de carrière.
Ce projet de loi très critiqué par les médecins, a été déposé par le député Fréderic Valletoux ancien président de la Fédération hospitalière de France. Les syndicats CMH, INPH, Snam-HP ont pris la décision d’appeler à une nouvelle journée de mobilisation pour se faire entendre. Ils expliquent dans leur communiqué, les maux du monde hospitalier : « L’hôpital public s’effondre par pans entiers ».
D’après leurs propos, la situation est alarmante dans le secteur médical constant le refus des jeunes médecins à s’engager et l’augmentation des démissions dans les services. « C’est devenu un véritable repoussoir » concluent-ils. Les syndicats réclament « la reprise immédiate des négociations » avec le Ministère de la santé. Les discussions se sont arrêtées, il y a un mois.
Au niveau financier, les syndicats font part de certaines réclamations comme l’ « une augmentation générale de l’ensemble des rémunérations pour tenir compte de l’inflation ». Ils requièrent aussi « revalorisation immédiate » des gardes et astreintes de nuit et du week-end, principales causes de « la pénibilité de l’exercice médical hospitalier ».