Le collectif Toulousain Homodonneur veut des réponses concrètes à une question, interpellant alors le ministre de la santé Olivier Véran.
Homodonneur veut des réponses concrètes à cette question : "y a-t-il plus de risques à contracter le SIDA lorsque le donneur est homosexuel ?"… Comme le rapporte france3-regions.francetvinfo.fr, les membres du collectif se sont réunis le vendredi 12 juin pour interpeller le ministre de la santé Olivier Véran sur le sujet. En raison du coronavirus, ils n’étaient qu’une dizaine devant l’espace Duranti, à Toulouse.
Pour Homodoneur, aucune donnée fiable n’existe concernant ce risque de transmission. Le coordinateur du Collectif, Frédéric Pecharman, affirme : "il y a un risque, nous ne le nions pas. Mais nous voulons l’évaluer, savoir ce qu’il en est exactement". Aujourd’hui, "on n’est pas dans la sécurité sanitaire, on est dans le délire".
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Pour rappel, en 1983, les individus ayant des relations homosexuelles ont été exclus du don du sang, la cause étant les risques de transmission du SIDA. A cette époque, les tests n’existaient pas et personne ne savait encore grand-chose de la maladie.
L’année 2016 a marqué la fin d’une discrimination envers les gays. Ces derniers pouvant faire don de sang tout en justifiant un an d’abstinence. Une situation qui a été vivement critiquée. Depuis le 2 avril, ce délai est passé à 4 mois.
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