Après avoir lutté pendant des heures pour regagner le large, la baleine à bec de 7,60 m de long est morte dans une flaque de sang mêlé au sable d’une plage du nord de la France.
Les spécialistes sont inquiets. Une baleine à bec de 7,60 m de long s’est échouée sur une plage de Sangatte (Hauts-de-France). L’espèce qui vit uniquement dans les zones circum polaire, donc le pôle Nord a lutté de toutes ses forces pour regagner le large. D’après Jacky Karpouzopoulos, président de la Coordination mammalogique du nord de la France (CMNF), le mammifère est mort dans une flaque de sang mêlé au sable d’une plage du nord de l’Hexagone. "On ne le retrouve pas chez nous parce qu’il a besoin de plonger très profondément pour trouver ses proies donc c’est un animal qu’on ne rencontre pas en Manche, qu’on ne rencontre pas en mer du Nord", a expliqué le scientifique sur les propos repris par Le Parisien.
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La peau de la baleine présentait des rayures de blessures à vif, signe des chocs sur les écueils et récifs. C’est la preuve que la baleine se trouvait dans un lieu de sépulture bien éloigné de sa région d’origine. Jacky Karpouzopoulos déplore cette souffrance des animaux, une réalité qui démontre que le réchauffement climatique n’est pas qu’un vain mot. "Pour l’instant, ce sont des mammifères marins qui ont faim, qui cherchent à manger et qui se retrouvent morts sur nos plages, dans peut-être pas longtemps, ça risque d’être l’homme", a mis en garde le spécialiste. Ce dernier a d’ailleurs rappelé un autre phénomène "exceptionnel" qui s’est produit en février dernier. Une baleine à bosse de 9,53 m est morte échouée sur une plage du Pas-de-Calais, entre Calais et Marck.