Le Haut conseil de la santé publique destinées aux femmes enceintes livre des conseils aux femmes enceintes pour ne pas contracter le virus de cytomégalovirus.
Généralement bénin, le cytomégalovirus qui peut être contracté à tout âge surtout pendant la petite enfance et réactif tout au long de la vie se transmet par la salive, les urines, les larmes et les sécrétions génitales. Pourtant, contracté pendant la grossesse, le virus pourrait entrainer des graves séquelles pour le bébé, rapporte Franceinfo.
Pour éviter une contamination par le cytomégalovirus, les femmes enceintes qui fréquentent des jeunes enfants doivent prendre des précautions pour ne pas avoir le virus mettant en danger le fœtus. Aussi, pour le Haut conseil de la santé publique ou HCSP, différents gestes doivent être évités comme sucer la tétine, toucher les larmes ou embrasser un bébé qui pleure, toucher un vêtement mouillé d’urine.
En France, environ la moitié de la population est porteuse de ce virus dont les infections surviennent à tout âge. Chaque année, 50 infections mère-enfant sur les quelque 3 500 laissent des séquelles graves au bébé, comme la déficience intellectuelle, les troubles moteurs, la surdité ou encore la cécité. Selon le Dr Agathe Billette de Villemeur, beaucoup de femmes ne connaissant pas leur statut sont exposées au danger d’une réinfection. « Il y a autant d’infections congénitales chez des femmes qui ont déjà eu le CMV », a affirmé ce médecin ayant piloté le groupe de travail du HCSP sur l’AFP.
En 2002, ces recommandations ont été réservées aux femmes enceintes n’ayant jamais contracté le virus et les primo-infections étaient ainsi diminuées de moitié. Mais le HCSP compte élargir la sensibilisation à l’ensemble de la population pour qu’il y ait moins de virus en circulation. En l’absence de vaccin contre le virus ainsi que de traitement, il serait judicieux que tout un chacun prenne ainsi les précautions d’hygiènes nécessaires pour ne pas le contracter.