Près de 250 cas d’intoxications aux champignons ont été recensées ces deux dernières semaines en métropole, dont quatre graves. Des chiffres qui ont alertés le ministère de la Santé.
Alors que les cas d’intoxication aux champignons s’élèvent entre 5 et 9 par semaine, les chiffres ont beaucoup augmenté ces deux dernières semaines. Selon les récentes données communiquées par les centres anti-poison, 250 intoxications ont été recensées, dont 4 graves. Cette hausse des cas d’intoxication inquiète l’agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) et la direction générale de la santé (DGS) alors que les conditions météo en métropole sont favorables à la pousse de champignons. L’Anses estime que ces intoxications résultent de la confusion entre des champignons comestibles et ceux qui sont toxiques.
Les intoxications aux champignons peuvent entraîner des troubles digestifs sévères ou des atteintes du foie pouvant nécessiter une greffe, alertent l’Anses et la DGS. Certains cas sont même mortels. Ces derniers jours, deux personnes se trouvaient dans le coma en Dordogne. Et pour cause : elles ont mangé des amanites tue-mouches qu’elles avaient pris pour d’autres champignons, des oronges.
A titre de prévention, l’Anses et la DGS conseillent d’éviter de ramasser des champignons inconnus, sinon de demander l’avis d’un pharmacien ou d’un mycologue. La cueillette des champignons dans des zones polluées est également interdite. Après la promenade, il est recommandé de se laver les mains. Par ailleurs, les champignons récoltés peuvent rester au maximum deux jours, au réfrigérateur. Il ne faut pas les manger crus ni les stocker dans un sac en plastique. Enfin, pensez à photographier les champignons avant de les cuisiner pour pouvoir les reconnaître facilement en cas d’intoxication.
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