Le ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, estime en effet que certains messages circulant sur le réseau social "font du mal à l’école, aux élèves et à la République". Ils ne peuvent être approuvés.
Le jeudi 10 novembre était la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire. C’était l’occasion pour rappeler l’importance de la prévention et de la lutte contre les violences à l’école.
Le ministre de l’Éducation nationale avait souligné lundi, lors d’une visite dans un collège de région parisienne, que la lutte contre le harcèlement scolaire était "une priorité" pour l’exécutif. Dans ce cadre, un dispositif de prévention avait été déployé et le gouvernement va le maintenir.
Pap Ndiaye avait affirmé que son programme phare de lutte contre le harcèlement, qui était "sous une forme expérimentale auparavant", sera "généralisé à partir de cette rentrée 2022". Il aurait permis "une meilleure détection des cas de harcèlement, et une amélioration du climat scolaire".
Outre le dispositif déjà en place, le ministre souhaite que TikTok "régule et modère de façon beaucoup plus sérieuse" les activités de ses abonnés. C’est ce qu’il a dit lors de l’émission "Le téléphone sonne" sur France Inter, jeudi.
Le ministre a assuré qu’il n’avait rien contre le réseau social, mais a évoqué "la circulation d’un certain nombre de messages" qui ne peuvent être "approuvés et qui font du mal à l’école, aux élèves et à la République". Or "TikTok est une plateforme... qui a une grande popularité dans la jeunesse".
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