Harcèlement scolaire : "C’est un problème de déni, on a tendance à minimiser", selon Marlène Schiappa

"…une pensée à la mémoire de la jeune Lindsay"

Dans la soirée du vendredi 2 juin, Marlène Schiappa s’est exprimée sur l’affaire Lindsay, adolescente de 13 ans qui s’est suicidée la mort le 12 mai dernier dans le Pas-de-Calais. Elle était victime de harcèlement scolaire. "Je veux avoir une pensée à la mémoire de la jeune Lindsay et pour sa famille", a dit la secrétaire d’État chargée de l’économie sociale et solidaire et de la vie associative.

Jeudi, la famille de Lindsay a indiqué avoir déposé 4 plaintes contre la direction du collège, l’académie de Lille et les policiers en charge de l’enquête pour ‘non assistance à personne en péril’, mais aussi Facebook. Pap Ndiaye, le ministre de l’Éducation nationale, a ensuite admis "un échec collectif", et que c’est une "tragédie pour ses proches, pour l’Éducation nationale et pour le pays".

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Le cyberharcèlement

Marlène Schiappa, elle, a affirmé que le harcèlement scolaire était encore "trop méconnu". "C’est un problème de déni, on a tendance à minimiser", a-t-elle déploré, dans des propos retranscrits sur le site de BFMTV. Elle a aussi insisté sur la problématique du cyberharcèlement.

"On pointe la responsabilité de l’Éducation nationale, mais l’inspection fera toute la lumière sur des défaillances éventuelles. Je vois que sur les réseaux sociaux, quel que soit le bon vouloir ou la bonne volonté de tel ou tel adulte encadrant, vous avez une possibilité de harceler des enfants jour et nuit, et parfois une incompréhension de ce que cela produit", a déclaré Madame Schiappa.

Selon Pap Ndiaye également, les réseaux sociaux ont une part de responsabilité dans la tragique disparition de Lindsay.

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