Le gouvernement organisera une réunion avec les plateformes de streaming et les réseaux sociaux après de nouveaux témoignages de streameuses victimes de harcèlement et de violences sexistes.
Le gouvernement organisera "dans les prochains jours" une réunion entre les victimes de cyberharcèlement, responsables de l’industrie du jeu vidéo, plateformes de streaming et principaux réseaux sociaux, pour "faire cesser cette haine en ligne inacceptable", a indiqué le ministre du Numérique, mardi 1er novembre.
Jean-Noël Barrot, ministre délégué à la Transition numérique, s’est exprimé en ouverture de la Paris Games Week. Dans des propos rapportés par les médias nationaux comme Le Figaro, il a déclaré qu’avec la ministre déléguée à l’Égalité Femmes-Hommes Isabelle Rome, "je souhaite que nous réunissions tous les acteurs concernés (...) dans les prochains jours", pour déterminer "quelles peuvent être les bonnes solutions (afin de) faire cesser cette haine en ligne inacceptable".
> À lire aussi : Cyberharcèlement : les sportifs ciblés sur les réseaux sociaux
Une nouvelle vague de témoignages a secoué le petit monde des streamers français, joueurs et joueuses de jeux vidéo partageant leurs parties en direct. Plusieurs femmes de ce milieu ont dénoncé, avec des preuves, les violences sexistes et sexuelles en ligne dont elles subissent depuis longtemps sur le web.
Twitch, propriété d’Amazon, avait signé au mois de juin un code de conduite de l’Union européenne contre la haine en ligne. En décembre 2021, la plateforme avait mis en place un système pour détecter les internautes malveillants, après plusieurs témoignages pour harcèlements homophobe et/ou raciste.
> Toute l’actualité en France sur LINFO.re