Vega-C doit effectuer son lancement inaugural depuis Kourou, en Guyane, mercredi 13 juillet.
La fusée Vega-C va prendre son envol à 11h13 GMT, mercredi 13 juillet, sous l’égide de l’Agence spatiale européenne (ESA), depuis la base spatiale en Guyane. Selon son maître d’œuvre industriel, l’italien Avio, Vega-C est une version améliorée du lanceur léger Vega.
Daniel Neuenschwander, directeur du transport spatial à l’ESA, a indiqué que ce vol inaugural marque le début d’une nouvelle ère. "C’est le début de la nouvelle famille de lanceurs européens. C’est aussi une étape pour Ariane 6 : le booster est un élément clé d’A6 et il va voler", a renchéri Stéphane Israël, président d’Arianespace, société chargée de l’exploitation commerciale de Vega et Ariane.
Cela prends beaucoup d’énergie, de patience et de rigueur pour préparer ce vol inaugural de Vega-C #VV21 #VEGAC #RocketsInTheJungle #manuelpedoussaut crédit : Manuel Pédoussaut pic.twitter.com/TIGRgTcWIf
— Manuel Pédoussaut (@PedoussautManu) July 10, 2022
Le P120C est utilisé aussi bien comme étage principal de Vega-C que comme propulseur d’appoint d’Ariane 6. Pour ses futurs lanceurs légers, l’Europe dispose des modules communs, lourd (Ariane 6 version quatre boosters) et moyen (Ariane 6 dotée de deux boosters). En 2014, tous ces programmes avaient été lancés au même moment. Quant au premier vol d’Ariane 6, il a été repoussé à 2023.
Selon Avio, Vega-C peut s’adresser à 90 % du marché des satellites en orbite basse contre la moitié pour Vega. "Face à une concurrence féroce, notamment de l’américain SpaceX, les nouveaux lanceurs arrivent à point nommé : plus de 17 000 satellites doivent être lancés d’ici à 2031, soit 4,5 fois plus qu’au cours de la décennie écoulée", a indiqué le cabinet spécialisé Euroconsult.
> A lire aussi : Mission Vega : lancement échoué du satellite français ’Taranis’