Cette décision a été prise à l’issue d’un vote à l’unanimité qui a eu lieu jeudi 8 février, soit quatre mois après le début des frappes israéliennes dans la bande de Gaza.
La quasi-unanimité des élus parisiens a voté en faveur d’une mesure de soutien visant à accorder la citoyenneté d’honneur aux 135 personnes encore retenues en otage par le Hamas dans la bande de Gaza. Le vote a eu lieu jeudi 8 février et seule une personne a choisi l’abstention. Interrogée sur cette mesure, Anne Hidalgo a expliqué que cette annonce a pour objectif d’apporter une "protection symbolique" de la "ville des droits humains", rapporte RTL. Quatre mois après l’attaque, "chaque jour de captivité supplémentaire réduit malheureusement les chances de survie des otages", a déclaré la maire PS Anne Hidalgo dans l’hémicycle du Conseil de Paris, en présence de cinq membres de familles d’otages et de l’ambassadrice d’Israël.
Depuis fin janvier, les deux entrées de l’Hôtel de Ville présentent de larges cubes avec les portraits des otages français encore détenus par le Hamas et du bébé Kfir Bibas, le plus jeune d’entre eux. Alors que 110 otages ont été libérés après la trêve d’une semaine négociée fin novembre entre Israël et le Hamas, "il en reste 135 encore détenus dans la bande de Gaza", a rappelé Anne Hidalgo. Si "personne ne peut remettre en cause le droit d’Israël à exister", la maire socialiste a réitéré son "souhait qu’une solution politique à deux États soit négociée". La Ville de Paris rendra "bientôt" un hommage aux civils palestiniens qui "meurent sous les bombardements incessants", a-t-elle ajouté. L’édile a souligné que "ces morts violent le droit international et celui de la guerre".
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