A compter de ce dimanche soir, la France va fermer son espace aérien aux avions et compagnies aériennes russes. De nombreux pays européens ont déjà pris cette décision.
La Russie a décidé d’envahir l’Ukraine jeudi 24 février. Depuis cette date, de nombreuses sanctions ont été annoncées à l’encontre de ce pays.
Sur Twitter, le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a déclaré ce dimanche que la France va fermer son espace aérien aux avions et compagnies aériennes russes "à compter de ce soir". "Face à l’invasion russe de l’Ukraine, l’unité de l’Europe est totale", a-t-il écrit, selon BFMTV.
En représailles à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, plusieurs pays européens ont pris une mesure similaire. Le ministère allemand des Transports a "décrété" dimanche une interdiction de vol pour les avions et les exploitants d’avions russes dans l’espace aérien allemand. L’Allemagne a par ailleurs, indiqué que cette mesure est valable pour trois mois, mais elle ne concerne pas d’éventuels vols humanitaires.
L’Irlande, la Belgique, les Pays-Bas et l’Italie ont également pris la même décision. Le Premier ministre belge Alexander De Croo a indiqué sur Twitter qu’en "Europe, le ciel est ouvert (...) à ceux qui connectent les peuples, pas à ceux qui commettent des agressions brutales". "Il n’y a pas de place dans l’espace aérien néerlandais pour un régime qui applique une violence inutile et brutale", a précisé, de son côté, le ministre hollandais de l’Infrastructure, Mark Harbers.
Dans un communiqué, le gouvernement du Luxembourg, a aussi annoncé "préparer les notifications nécessaires" pour fermer son espace aérien aux compagnies russes dès dimanche. Selon le journal, il s’agit d’une plateforme majeure pour les avions-cargos et l’acheminement de fret en Europe.
Côté Europe du Nord, la Finlande, la Suède, le Danemark ainsi que l’Islande ont pris des mesures similaires dimanche. Ils ont rejoint notamment, la Pologne, la République Tchèque, l’Estonie, la Bulgarie, la Moldavie ou encore le Royaume-Uni.
A lire aussi : Kiev assure être "prêt" à des négociations avec Moscou, mais pas en Biélorussie