Des négociations quant au conflit en Guadeloupe s’ouvriront ce mardi 14 décembre "pour des conclusions avant la fin de l’année 2021", indique un accord de méthode signé par des élus locaux et le collectif d’organisations, mobilisé contre l’obligation vaccinale.
Les négociations auront lieu en deux temps, d’après ce document, avec tout d’abord les demandes "urgentes du collectif des organisations en lutte". Ces revendications concernent, selon les médias comme Le Figaro, l’application de la suspension, notamment des soignants, des personnes refusant l’obligation vaccinale. Ensuite, il y aura "le traitement des autres points de la plateforme de revendications" qui se sont étendues aux politiques publiques.
Les signataires du texte estiment que la mise en œuvre de l’application de la loi est "problématique" sur un territoire où, en dépit d’une situation épidémiologique dégradée, peu de personnes sont vaccinées. Le collectif exhorte aussi l’arrêt des poursuites à l’encontre des individus interpellés au début des manifestations.
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Bien évidemment, cette demande ne va pas dans le même sens que la volonté de l’État. Pendant son déplacement en Guadeloupe, le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu avait posé comme préalable la condamnation des violences.
Boycottée par plusieurs élus locaux, la visite du ministre avait débouché sur un "mandat donné au préfet" afin d’accompagner avec ses services la résolution du conflit.
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