En visite en Guadeloupe, la nouvelle ministre des Outre-Mer Yaël Braun-Pivet a appelé à la "réconciliation" par la "mémoire partagée" pendant une cérémonie de commémoration de l’abolition définitive de l’esclavage sur l’île, le 27 mai 1848.
Yaël Braun-Pivet a appelé à "regarder en face" l’histoire de l’esclavage... "L’esclavage est un crime contre l’humanité perpétré durant des siècles", a-t-elle affirmé devant plusieurs personnalités guadeloupéennes au Fort Delgrès. Elle a insisté que la "mémoire partagée" est un "remède" pour faire face aux discriminations ou le racisme. "Ce remède porte un nom, la réconciliation", a martelé la ministre, en renouvelant la promesse de l’installation à Paris d’un mémorial dédié aux victimes de l’esclavage.
Le parti socialiste guadeloupéen a écrit dans un communiqué que cette visite de Mme Braun-Pivet intervenait "en pleine période de réserve imposée aux ministres" dû à la campagne des législatives, et ne pouvait se faire "qu’en lien avec ce temps mémoriel", rapportent les médias français comme Le Figaro. Et cela ne saurait "faire oublier que la ministre vient également en appui aux candidats de la majorité présidentielle".
> A lire aussi : Présidentielle 2022 : Marine Le Pen est arrivée largement en tête en Guadeloupe
La nouvelle ministre des Outre-Mer s’est entretenue avec les représentants des collectivités, comme président du Conseil régional, Ary Chalus, notamment au sujet de ‘l’Appel de Fort-de-France’. Le 17 mai dernier, les présidents des régions de Guadeloupe, Réunion, Mayotte, Martinique, Saint-Martin et Guyane, avaient lancé cet appel solennel à "un changement profond de politique" de l’État dans ces territoires.
Ils avaient demandé à rencontrer Emmanuel Macron. D’après Ary Chalus, cela devrait se faire en septembre, dont la date n’est pas encore fixée.
> Toute l’actualité en Guadeloupe sur LINFO.re