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Au total, 130 000 personnes ont été concernées par les problèmes d’approvisionnement en eau potable samedi en Guadeloupe. La situation est retournée à la normale pour les 50 000 d’entre elles.
Des actes de malveillance ont été commis en Guadeloupe privant ainsi quelque 80 000 personnes d’accès à l’eau potable samedi soir, est-il indiqué dans le communiqué du préfet de la région Guadeloupe. "Sur les 130 000 personnes impactées hier, la situation de 50 000 d’entre elles a pu être réglée ou améliorée dans la journée, mais 80 000 sont encore impactées ce soir", samedi, a fait savoir le préfet dans un point de situation à 19H00 locales (23H00 GMT), publié sur le réseau social X. Après cette situation catastrophique, les maires et les préfectures ont ordonné la distribution de 132 palettes d’eau aux personnes privées d’eau, poursuit le document.
D’après Europe1, la panne principale d’eau a touché les communes des Abymes, de Goyave et du Gosier en raison de la rupture de la canalisation principale reliant la Basse-Terre à la Grande-Terre. Il s’agit de la "conséquence directe d’actions de malveillance". Une enquête est en cours pour "destructions aggravées et mise en danger de la vie d’autrui", ont déclaré plus tôt les procureurs de Pointe-à-Pitre et Basse-Terre dans un communiqué conjoint. La nature des dégradations n’a pas été indiquée.
Pour assurer l’alimentation tour à tour des communes de la Guadeloupe, l’opérateur sur place procède à des coupures d’eau organisées. Ce dispositif a été pris en raison de décennies de gestion délétère et de réseaux vétustes. Depuis fin 2021, une régie unique essaye de dénouer les problèmes, mais nombreux dysfonctionnements politiques et financiers bloquent le processus.
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