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Le CHU de Guadeloupe a été frappé par un incendie, à priori d’origine humaine, le 28 novembre dernier. Les travaux destinés à sa réhabilitation et sa réorganisation sont estimés à "52 millions d’euros".
L’Agence régionale de la santé Guadeloupe s’est prononcée, mercredi soir, sur la solution choisie pour la "phase 2" du plan de réorganisation du CHU et de l’offre de soins en Guadeloupe. Les travaux annoncés concernent "une délocalisation partielle" et "une réintégration partielle" de l’établissement de Pointe-à-Pitre incendié le 28 novembre 2017. Valérie Denux, directrice générale de l’ARS parle d’un jour très important pour tout le monde. Le nettoyage et la réhabilitation s’effectueront "par zone". Par ailleurs, la réintégration des services se fera ensuite "en mode nouveau CHU, de façon à ce qu’on soit prêt dans cinq ans", a souligné la responsable. Cette dernière a fait allusion à la livraison attendue du nouvel hôpital de la Guadeloupe, à Perrin, aux Abymes.
Mona Hedreville, cardiologue et porte-parole du collectif de défense du CHU dénonce des "opérations tiroirs fictives". Alors qu’elle prônait une délocalisation totale, elle estime que "rien ne va bouger". Les travaux annoncés par l’ARS pour réhabiliter et réorganiser le CHU sont évalués à "52 millions d’euros". Il est à noter que plus de 3 000 salariés travaillent au CHU de la Guadeloupe.
Josette Borel Lincertin, présidente du conseil de surveillance a souligné la priorité qui est de rassurer, informer et expliquer pourquoi. Elle a ajouté que la solution choisie est pour l’instant la bonne, mais des ajustements doivent être effectués. Pour Suzy Duflo, présidente de la commission médicale d’établissement, la solution idéale n’existe pas. "A un moment donné il faut prendre une décision" et "le tout c’est de passer cette période de transition jusqu’au nouvel hôpital", a-t-elle indiqué sur le récit d’Europe1.
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