Le bonus-malus restera inchangé, entre 50 euros et 10 500 euros, mais son seuil baissera de 3 grammes, passant de 120 à 117 grammes de CO2 rejetés par kilomètre.
Amateurs de voitures, cette annonce vous concerne. Le nouveau barème de bonus-malus à appliquer au 1er janvier 2019 est présenté ce vendredi 20 juillet par le gouvernement. Le montant du malus ne va pas être modifié et sera toujours compris entre 50 et 10 500 euros. En revanche, le seuil de déclenchement du malus sera encore abaissé de 3 grammes de CO2. En conséquence, l’émission de gaz carbonique au kilomètre va démarrer à 117 grammes au lieu de 120 grammes. Les grosses voitures neuves sont donc les premières visées.
Cette mesure portée par Nicolas Hulot et Élisabeth Borne, ministres de la Transition écologique et des Transports a pour principal but d’accélérer la transition énergétique. Dans cette perspective, le gouvernement prévoit de baisser de 3 grammes le seuil tous les ans jusqu’en 2021. "La mesure affecte avant tout ceux qui décident d’acheter un véhicule plus polluant que la moyenne", est-il indiqué dans Le Parisien.
Dans le classement des véhicules visés, Mercedes arrive en tête, car ses clients ont dépensé 27,7 millions en malus au premier semestre. Elle est suivie d’Audi avec 21,3 millions d’euros de taxation, puis Volkswagen (19,7 millions d’euros) termine ce top 3. Par ailleurs, les automobilistes qui ont choisi Renault ont bénéficié de 19,6 millions de bonus grâce aux Zoé électriques.
D’après une étude anglaise, 40 000 personnes meurent tous les ans à cause de la pollution, dont un quart à cause des gaz d’échappement. La solution permettant un renouvèlement des modèles très polluant est donc la bienvenue dans un parc dont la moyenne d’âge est de plus de huit ans.
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