Pour la deuxième journée de mobilisation interprofessionnelle contre la réforme des retraites, 7 des 8 raffineries françaises sont bloquées, d’après la CGT (Confédération générale du travail).
Selon la CGT, sept des huit raffineries françaises étaient bloquées, mardi 10 décembre, dans le cadre de la deuxième journée de mobilisation interprofessionnelle contre la réforme des retraites. "Il s’agit de raffineries Esso et Total, donc de salariés du privé", a signifié Emmanuel Lépine, secrétaire fédéral de la CGT Chimie. Ce dernier a ainsi, dénoncé "la communication du gouvernement qui veut faire croire que seuls les salariés des régimes spéciaux sont mobilisés". Pourtant, la raffinerie Esso de Notre-Dame de Gravenchon (Haute-Normandie), était la seule qui n’était pas bloquée, rapporte Le Figaro.
Concernant la suite de cette mobilisation, il a ajouté qu’une conférence téléphonique aura lieu après les annonces d’Edouard Philippe, mercredi 11 décembre, pour faire le point. Toutefois, en cas de déception, une mise à l’arrêt des installations, n’est pas exclue, a-t-il lancé.
Contactée par l’AFP, une porte-parole d’Esso a évoqué un "impact très limité à la raffinerie de Fos avec uniquement les expéditions bloquées et l’inexistence de mouvement interne à Gravenchon". Par ailleurs, la raffinerie Total de Donges (Loire-Atlantique) est repassée en grève reconductible de 24 heures. "Les expéditions de produits par pipelines, bateaux, trains, camions sont coupées. Aucune goutte de carburant ne sort de la raffinerie", a ajouté la CGT. Elle a également indiqué que les travaux ne sont plus effectués, sauf ceux liés à la sécurité des installations.
En outre, la CGT a aussi appelé les salariés d’EDF à se mobiliser "au moins au même niveau que le 5 décembre". Selon le syndicat, plus de la moitié du personnel a suivi le mouvement si la direction a avancé que 41,6 % de l’effectif total ont fait la grève. Par ailleurs, une dizaine de sites de production d’électricité ont enclenché la grève cette nuit. Ainsi, des baisses de charge de 6 000 mégawatts sur le réseau sont constatées, selon Laurent Heredia, secrétaire fédéral de la CGT Energie.
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