Jacques Witt/SIPA
Ce lundi 6 mars, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, s’est exprimé sur les ondes de RTL, à la veille d’une sixième journée de mobilisations contre la réforme des retraites.
Le syndicaliste a dit ce lundi sur France Inter : "j’appelle les salariés de ce pays, les citoyens de ce pays, les retraités de ce pays, qui sont contre la réforme des retraites, à venir manifester massivement". Il a continué dans des propos rapportés par d’autres médias français comme Le Parisien : "je pense que demain, nous devons avoir une journée de mobilisation extrêmement puissante". Cela signifie "d’abord beaucoup de gens dans les rues. Il y a encore plus de lieux de manifestations que les autres fois, il y en a plus de 250, 260".
Les syndicats souhaitent que cette grève du 7 mars soit plus forte que celle du 31 janvier, lors de laquelle les autorités avaient recensé 1,27 million de participants et l’intersyndicale plus de 2,5 millions dans les rues de la métropole.
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Laurent Berger a demandé une réponse d’Emmanuel Macron. Selon lui, ce dernier ne peut pas faire la sourde oreille. "On ne peut pas avoir ce silence maintenant qui dure depuis deux mois avec juste des petites phrases appelant à la responsabilité des uns et des autres sans prendre en compte le problème", a-t-il lancé.
Le leader syndical a également déploré l’absence de discussions avec l’exécutif. Il a déploré être actuellement dans un conflit où pour l’instant "on n’a été reçus dans l’intersyndicale collectivement par personne de la part du gouvernement".
"On n’a pas de déficit d’explication, il faut arrêter de prendre les gens pour des cons", a asséné Laurent Berger.
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