Vendredi 13 octobre, l’intersyndicale organise une journée de grève pour réclamer des augmentations salariales. Ces mobilisations entraîneront des perturbations dans différents secteurs, notamment les transports, la santé et l’éducation.
À l’appel de l’intersyndicale, une journée de grève est prévue en France ce vendredi 13 octobre pour protester "contre l’austérité" et manifester "pour l’augmentation des salaires et l’égalité femmes-hommes".
Cette grève réunira plusieurs syndicats enseignants. Les professeurs dans les écoles primaires, affiliés aux syndicats FSU-SNUipp, ainsi que ceux du secondaire, regroupés au sein du SNES-FSU, se joindront à cette journée. Les premiers doivent prévenir 48 heures à l’avance, ce qui n’est pas le cas pour le secondaire. Cette action pourrait entraîner des perturbations dans la restauration scolaire et les activités pédagogiques. L’enseignement supérieur ne sera pas épargné.
Des syndicats de médecins généralistes et de professionnels de la santé participeront aussi à cette journée de mobilisation pour protester contre la loi Valletoux, qui est en cours d’examen au niveau de la Chambre haute. Cette grève pourrait être reconduite, mais il est difficile de prévoir son ampleur. Dans le département d’Ille-et-Vilaine, par exemple, "50 à 80 % des cabinets de médecins resteront fermés pour une durée indéterminée". Les services de renseignement estiment que 125 000 à 150 000 manifestants sont attendus dans 200 villes de la France.
Concernant le trafic ferroviaire, la SNCF prévoit une situation "quasi normale sur les trains à grande vitesse". En revanche, il y aura des perturbations sur les lignes régionales et Intercités, notent Le Figaro et BFMTV. Les détails seront communiqués lors d’une conférence de presse. Trois organisations syndicales - la CGT-Cheminots, Sud-Rail et la CFDT-Cheminots - sont mobilisées. Des opérations escargot sont possibles sur les routes suite à l’appel de l’Union fédérale Route du syndicat FGTE-CFDT.
Dans le secteur du transport aérien, les perturbations seront plus importantes, selon les médias. En début de semaine, la Direction générale de l’Aviation civile a demandé aux compagnies aériennes de réduire leurs programmes de vols à Paris-Orly, Marseille-Provence et Beauvais. À Paris-Orly, 40 % des vols seront annulés. À Marseille, 20 % des vols subiront le même sort, tandis que 15 % des vols à Beauvais seront aussi annulés.
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