Plusieurs syndicats des personnels hospitaliers ont prévu un retour dans la rue pour une deuxième mobilisation, mardi 30 juin.
Deux semaines après une première journée de grève, les personnels hospitaliers comptent retourner dans la rue. Mardi 30 juin. Les soignants manifesteront de nouveau pour "maintenir la pression" sur l’exécutif, rapporte le journal Le Figaro.
Dans un communiqué, la CGT (Confédération générale du travail) a prévenu un "deuxième round" de manifestations pour "élever le rapport de force" alors que "Ségur de la santé" entre dans sa dernière ligne droite. "Après le succès de la journée du 16 juin, il faut maintenir la pression sur le gouvernement et l’obliger à s’engager dans de réelles négociations", a-t-elle indiqué.
Il y a quinze jours, plus de 100 000 manifestants selon des sources policières (180 000 pour les organisateurs) ont participé aux rassemblements organisés un peu partout en France. C’était une réussite même si des affrontements entre casseurs et forces de l’ordre ont été constatés dans certains cortèges.
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La plupart des syndicats de la fonction publique hospitalière (FO, Unsa, SUD) ainsi que les collectifs de soignants (Inter-Urgences, Inter-Hôpitaux) ont appelé les "blouses blanches" à défiler.
Par ailleurs, d’autres organisations de médecins hospitaliers ont décidé de participer à la mobilisation. Entre autres, on peut citer l’Intersyndicat national des praticiens hospitaliers (INPH), l’Action praticiens hôpital (APH) et les Jeunes médecins.
"Ce coup-ci, on espère être entendu. On a pris la vague de la Covid en pleine face : il faut que le gouvernement agisse concrètement, et insuffle de l’argent dans l’hôpital", a insisté Jean-François Cibien, vice-président de l’APH, lors d’une conférence de presse.
Le quotidien informe qu’au total, près d’une centaine de rassemblements sont prévus un peu partout en France. Ils se déroulement principalement devant des hôpitaux et des agences régionales de santé (ARS). Plusieurs villes sont concernées dont Nancy, Vannes, Dijon et Charleville-Mézières.
A Paris, à 14 heures, le cortège partira de l’ancien hôpital militaire du Val-de-Grâce (Ve arrondissement). Avant d’aboutir devant le ministère de la Santé, il passera devant l’hôpital Cochin et l’hôpital Necker.
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