Mercredi 28 septembre sur France Info, Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Syndicat national des enseignements du second degré (SNES-FSU) a affirmé que "les annonces du gouvernement sont loin de répondre à la gravité de la situation", sachant que la grève s’annonce suivie par les professeurs.
Des syndicats appellent à la grève générale ce jeudi 29 septembre pour demander notamment des hausses de salaire, inflation oblige. Cette mobilisation sera suivie par l’éducation. Concernant le nombre de professeurs qui feront grève ce jeudi, Sophie Vénétitay a expliqué qu’il est "difficile d’avancer un chiffre la veille, parce que les professeurs de collèges et de lycées ne sont pas obligés de se déclarer grévistes avant la journée de grève".
Ce jeudi matin, "nous aurons des chiffres fiables et directement constatés sur le terrain", a-t-elle dit dans des propos retranscrits sur le site internet du média source. Cela dit, un grand nombre de réunions a été organisé ces dernières semaines, notamment quant à la question des salaires "et ces réunions ont toujours réuni beaucoup de collègues", a précisé la syndicaliste.
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"On sent qu’il y a beaucoup d’attentes sur la question salariale, beaucoup de colère aussi, après les dernières annonces du gouvernement", a continué Sophie Vénétitay, "parce qu’il y a eu tromperie par rapport aux promesses du président Emmanuel Macron pendant la campagne". D’après elle, aujourd’hui, par rapport à ce que le président avait promis, "le compte n’y est pas".
Un mois après la rentrée "très difficile qu’on a vécu, la rentrée de la pénurie, on a bien vu qu’on manquait d’enseignants". Finalement, "les annonces qui sont faites sont très loin de répondre à la gravité de la situation", a-t-elle déploré, puisque "nous parlons ni plus ni moins de nos salaires et de l’avenir de l’école". Alors "oui, demain (jeudi), nous serons mobilisés, en grève".
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