Invité de RTL Soir, le ministre de l’Éducation nationale et de la jeunesse Jean-Michel Blanquer a dénoncé les violences et les intrusions survenues récemment en rapport avec la grève contre la réforme du bac.
Le bon déroulement des épreuves de contrôle continu, les fameuses E3C a été perturbé par la grève des enseignants contestant la réforme du bac. Sur le plateau de RTL Soir jeudi, Jean-Michel Blanquer a pointé ces actes. "Notre société ne doit pas être ensauvagée par ce type de comportement (...). Il y a des barrières mentales qui sont franchies.", a lâché le ministre. Il a dénoncé ce moment où les élèves ont été perturbés par des sonnettes d’alarme au moment, ils ont composé l’examen. Une attitude qu’il qualifie comme indigne d’un métier de professeur.
Jean-Michel Blanquer estime que c’est très très grave d’inciter des élèves à négliger des épreuves du bac et à se mettre eux-mêmes en danger. "On fait des choses qui étaient impensables il y a quelques années.", a déploré le ministre. Le locataire de la Rue de Grenelle a assuré qu’il était là afin de garantir le droit. Il a d’ailleurs rappelé que faire une chose d’illégal implique une sanction, "ça s’appelle un état de droit".
Face à la grève de certains professeurs, Jean-Michel Blanquer admet qu’il est possible de ne pas toujours être d’accord sur certains points. Toutefois, il existe différentes méthodes pour dénoncer ce désaccord. "Tout ce qui est illégal est inacceptable. On ne peut pas cautionner les violences, les intrusions", a-t-il insisté. Le ministre a ensuite soutenu les proviseurs débordés et épuisés par la situation. Il a salué le rôle essentiel qu’ils jouent dans la société française, notamment le profond et remarquable travail qu’ils exercent au quotidien.
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