La mobilisation contre le pass sanitaire et le vaccin obligatoire contre la Covid-19 a dégénéré ce vendredi soir. De multiples dégradations ont été signalées et les faits de violences se sont aggravés.
La grève lancée en Guadeloupe par un collectif d’organisations syndicales et citoyennes contre le pass sanitaire et l’obligation vaccinale des soignants contre le Covid-19 est loin de faiblir. La mobilisation est désormais associée de violences commises par des émeutiers, notamment la nuit. Dans un communiqué publié vendredi 19 novembre, les parlementaires de la Guadeloupe déplorent les faits de violence graves de ces derniers jours. Ils réclament solennellement une rencontre au plus vite avec le Premier ministre, Jean Castex et avec les présidents de la Région, du Département et de l’Association des maires de la Guadeloupe. Ces rencontres ont pour objectif de chercher ensemble les voies de la sortie de crise.
Face à l’urgence de la situation, le préfet de Guadeloupe a instauré un couvre-feu de 18h à 5h. La mesure est entrée en vigueur vendredi soir. Dans son communiqué, Alexandre Rochatte a condamné sans réserve ces "agissements de vandalisme". Il tient également compte des "incendies de biens publics, barrages sur les routes, jets de pierres sur les forces de l’ordre, tirs de mortier", rapporte Franceinfo. Il a ensuite appelé chaque Guadeloupéen, au calme, à la responsabilité et à la raison. De son côté, le gouvernement n’est pas resté sans réagir. Le ministre de l’Intérieur, Monsieur Gérald Darmanin, et le ministre des Outre-mer, Monsieur Sébastien Lecornu, ont annoncé l’envoi de 200 policiers et gendarmes supplémentaires dans les prochains jours. Ces derniers soutiendront les forces de l’ordre déjà déployées sur place.
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