Il y a un peu plus de deux ans, une dizaine de femmes soutenues par un collectif militant, Alliance citoyenne, avaient revendiqué leur droit de se baigner en burkini… Cinq autres ont remis cela cette année.
En juin 2019, cet "acte de désobéissance civile" des militantes contre des règlements de piscines qu’elles estiment discriminatoires, s’était alors déroulé dans la piscine Jean Bron à Grenoble. Le mercredi 21 juillet 2021, cinq femmes (d’après la police, mais six selon Alliance citoyenne) ont renouvelé leur action en se baignant en burkini, dans de le même établissement, relate 20 Minutes.
En conséquence, ces femmes ont été verbalisées et exclues de la piscine pour 2 mois, indique la mairie de Grenoble. Cette mini-manifestation a provoqué l’évacuation de la piscine.
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Annabelle Bretton, adjointe chargée de l’Education populaire et de la démocratie ouverte, qui a reçu les militantes à la mairie, a assuré que cette action déroulée "dans le calme, sans violence". Selon l’élue, "ces méthodes d’action sont dans leur ADN", et qu’elles sont "dans leur créneau, et nous, tranquillement, on est dans le nôtre", sachant que le règlement intérieur de la piscine interdit effectivement le burkini.
De son côté, Alliance citoyenne a expliqué dans un communiqué que ces militantes réclament le droit de choisir leur maillot de bain : "maillot de bain couvrant, à manches longues, à manches courtes ou encore en topless", mais que les règlements actuels sont "discriminants". Et l’association assure que les militantes renouvelleront leur action.
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