Après les violences perpétrées dans la capitale française lors de l’acte 18 des "Gilets Jaunes" ce samedi 16 mars, le président de la République a déclaré vouloir prendre des "des décisions fortes, complémentaires" pour éviter que cela ne puisse plus se reproduire.
L’acte XVIII du mouvement des "Gilets Jaunes" a été émaillé par un puissant regain de violence dans les rues parisiennes. Emmanuel Macron est rentré plus tôt que prévu de son week-end dans une station de ski des Hautes-Pyrénées.
Lors d’un point de situation à la cellule de crise du ministère de l’Intérieur, le président a affirmé que depuis le mois de novembre, plusieurs décisions ont été prises, mais ce qui s’est passé samedi montre que "sur ces sujets-là et ces cas-là, nous n’y sommes pas". Il estime que "tous ceux qui étaient là se sont rendu complices" du saccage des Champs-Elysées.
"Nous avons aujourd’hui des gens qui essayent par tous les moyens (...) d’abîmer la République pour casser, pour détruire au risque de tuer. On l’a encore vu avec l’incendie qui s’est produit ce matin", a déploré le locataire de l’Elysée.
Il veut alors que des enquêtes soient faites au plus vite afin que l’Etat puisse prendre "des décisions fortes, complémentaires" pour que ces violences à Paris "n’adviennent plus", notent les médias. Soulignant être attaché "au droit constitutionnel", Emmanuel Macron a ajouté que les ministres et le Premier ministre feront prochainement part de leurs propositions, rapporte la chaîne Europe 1.
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